• L'histoire

    L'histoire

     

     

     

     

    L'histoire

    Les ghettos dans l'Europe de l'Est occupée,

    1941-1942

     

      Aprés l'invasion allemande de la Pologne, les juifs de ce pays sont contraints de vivre dans des quartiers clos, les ghettos.

      Les conditions de vie y sont nettement durent pour trois raisons.

      D'abors, les responsables de la concentration des juifs en Pologne sont, souvent, des membres de la NSDAP, et non, comme en Allemagne, des fonctionnaires sans affiliation partisane. 

      Ensuite, les juifs polonais représentent ce qu'il y a de plus méprisable dans la mythologie nazie, et sont les plus persécutés dès avant la guerre.

      Enfin, les juifs étaient beaucoup plus nombreux numériquement et proportionnellement, en Pologne (3,3 millions, dont deux millions dans la zone allemande, sur 33 millions d'habitants dans tous les pays) qu'en Allemagne. Les juifs de l'ancien Reich (frontières de 1937) sont également déportés vers les ghettos de Pologne, à partir de 1940.

    L'histoire

    Principaux ghettos en Europe occupée

      Les premiers ghettos sont édifiés dans la partie de la Pologne "incorporée" au Reich, pendant l'hivers 1939-1940, puis dans le gouvernement général, partie de la Pologne administrée par Hans Frank. Le plus ancien est le ghetto de Lodz, le plus grand, celui de Varsovie. La ghettoïsation est achevée pour l'essentiel au cours de l'année 1941, et complètement terminée en 1942.

     

      A l'intérieur du même ghetto, les mouvements juifs sont limités : ils doivent rester chez eux de 19h à 7h., la surveillance est assurée par la police régulière et la surveillance intérieure par la police de sûreté (gestapo et kripo), elle-même renforcée par la police régulière, à la demande de cette dernière.

    L'histoire

    Un enfant épuisé mange dans les rues

    du ghetto de Varsovie.

    Varsovie, Pologne, entre 1940-1943

      Dès le 26 octobre 1939, le principe du travail forcé pour les juifs de Pologne est adopté. Les juifs sont décimés par la malnutrition, les épidémies - notamment du typhus, de tuberculose, de grippe -, et la fatigue consécutive au travail que leur impose les autorités allemandes.

     

      Par exemple, le ghetto de Lodz, qui compte 200 000 habitants à l'origine, compte plus de 45 000 morts jusqu'en août 1944. Au cours de l'année 1943, sur l'ordre d'Himmler, les ghettos sont progressivement réorganisés en camps de concentration. Ce ne sont plus les administrations civiles qui s'en occupent mais les SS.

    L'histoire

    La pauvreté dans le ghetto,

    les habitants attendent la soupe

    dans une cuisine populaire.

    Ghetto de Lodz, Pologne, entre 1940 et 1944

      En Ostland, les tueries continuent jusqu'à la disparition quasi-totale de juifs. A partir de décembre 1941, les survivants des ghettos sont déportés vers les centres de mise à mort. Les premiers sont les juifs du Warthegau, envoyés à Chelmno. En mars 1942, ceux de Lublin sont envoyés à Belzec. A partir de juillet, le ghetto de Varsovie commence à être vidé.

     

      Le terme de "ghetto" tire son origine du nom du quartier juif de Venise, créé en 1516. Pendant la seconde guerre mondiale, les ghettos étaient des quartiers juifs isolés du rest du tissus urbains par des barbelés ou un mur, dans lesquels les allemands forcèrent la population juve à vivre dans des conditions misérables. Les nazis créèrent plus de 400 ghettos.

     

      La plupart des ghettos (situés uniquement en Europe orientale sous occupation allemande) étaient fermés par des murs, des clôtures de fil de fer barbelé ou des portes. Les ghettos étaient surpeuplés et insalubres.

     

      La faim, les pénuries chroniques, la rigueur hivernale et l'absence de service urbains furent la cause d'épidémies à répétition et d'un taux de mortalité élevé.

     

    Les principaux ghettos sont :

      Varsovie, Lodz, Cracovie, Bialystok, Lvov, Lublin, Vilno, Kovno, Czestochowa et Minsk.

     

      Dans certains ghettos, les membres de la resistance juive organisèrent des soulèvement armés. Le plus important fut le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943. Il y eut aussi des révoltes à Vilno, Bialystok, Czestochowa, et dans plusieurs autres ghettos plus petits. En août 1944, les nazis achevèrent la destruction du dernier grand ghetto, celui de Lodz.

     

      En Hongrie, l'enfermement dans les ghettos ne commença qu'au printemps 1944, aprés l'invasion et l'occupation du pays par les allemands. En moins de trois mois, la police hongroise, en coordination avec les allemands, déporta près de 440 000 juifs.

     

      La plupart d'entre eux furent envoyé à Auschwitz-Birkenau. A Budapest, les juifs furent confinés dans des maisons identifiées (les maisons dites étoiles de David). En novembre, aprés un coup d'état soutenu par l'Allemagne, le parti hongrois des Croix Fléchées créa un ghetto à Budapest. Environ 63 000 juifs y furent confinés dans une zone de 160 mètres carrés. Les 25 000 juifs qui s'étaient vu accorder des passeports de protection (au nom du pays neutre) furent placés dans un "ghetto international", dans un autre quartier de la ville. L'armée rouge libéra Budapest en janvier 1945, mettant ainsi fin à la ghettoïsation des juifs hongrois survivants.

     

     

     

     

     

    L'histoire

     

     

     

     


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    1
    Jeudi 27 Septembre 2012 à 13:24

    Bonjour


    Je viens de découvrir votre blog. Vraiment, j'en ai une boule à l'estomac, je pleure, tellement les images et les textes sont terribles !! Pourtant j'ai vu déjà quelques reportages, mais je ne m'y fais pas tant cela est innomables ce que je ressens !!


    Vous avez raison de montrer ces vérités du passé, car l'oubli est souvent le problème de l'humanité !!


    Surtout en ce moment où l'extrême droite est de retour plus que jamais et le racisme aussi au delà des politiques...


    Je vous souhaite un Très Bon Week-end


    Amicalement


    Manuela

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :