• La vie dans l'annexe

    La vie dans l'annexe

     

     

     

    La vie dans l'annexe

    Derrière la bibliothèque l'entrée de l'Annexe

     

     

      Le matin du 6 juillet 1942, la famille alla s'installer dans la cachette. Leur appartement fut laissé dans un désordre apparent pour donner l'inpression qu'ils étaient partis soudainement, et Otto Frank laissa une note indiquant qu'ils s'en étaient allés en Suisse. La nécéssité du secret de l'opération fit qu'ils durent abandonner le chat d'Anne, Moortje. Comme les juifs n'avaient pas le droit d'utiliser les transports publics, ils marchèrent pendant plusieurs kilomètres depuis leur appartement, chacun revêtant plusieurs couches de vêtements pour qu'on ne s'aperçoive pas qu'ils transportaient des valises. L'annexe (Achterhuis) était un espace à trois niveaux à l'arrière du bâtiment auquel on accédait par un palier situé au-dessus des bureaux de la société Opekta. Au premier niveau se trouvaient des petites pièces avec une salle de bains et des toilettes adjacentes. Au-dessus il y avait un vaste espace ouvert avec une petite pièce adjacente. Depuis cette petite pièce une échelle donnait sur le grenier. La porte de l'Annexe fut par la suite cachée par une bibliothèque pour éviter qu'elle ne soit découverte. L'immeuble principal, situé à un bloc de Westerkerk était un vieil immeuble banal et typique des quartiers ouest d'Amsterdam.

     

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    Miep Gies

      Victor Kugler, Johannes Kleiman, Miep Gies et Bep Voskuijl étaient les seuls employés qui savaient que la famille Frank se cachait et, avec Jan Gies le mari de Miep et Johannes Hendrik Voskuijl le père de Bep, les ont aidés pendant la durée de leur confinement. Ils étaient le seul contact entre les occupants de l'Annexe et le monde extérieur; ils les tenaient au courant des nouvelles de la guerre et des évènements politiques. Ils ont subvenu à tous leurs besoins, assuré leur sécurité et les ont revitaillés en nourriture, un tâche de plus en plus difficile à mesure que le temps passait. Anne évoque dans son journal leur dévouement et leurs efforts pour garder le moral des occupants de l'Annexe pendant les moments les plus dangereux. Ils étaient tous conscients du fait qu'ils encouraient la peine de mort s'ils étaient pris à cacher des juifs. Dans la journée, les clandestins doivent se montrer très prudents et rester silencieux afin que le personnel des bureaux ne les entende pas. A midi, lorsque les employés rentrent chez eux, les protecteurs se rendent souvent à l'Annexe pour y prendre leur repas. Les clandestins attendent toujours leur visite avec impatience.

     

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    Peter van Pels

      Le 13 juillet 1942, la famille Frank fut rejointe par la famille Van Pels (rebaptisée "Van Daan" dans le livre - la plupart des noms ayant été modifiés, hormis la famille Frank) : Hermann, Augusta (rebaptisée Petronella), et leur fils Peter âgé de 16 ans, puis en novembre par Fritz Pfeffer, un dentiste et ami de la famille. Anne écrit son plaisir d'avoir de nouvelles personnes à qui parler, mais des tensions survinrent rapidement dans le groupe, forcé de vivre dans un environnement restreint. Après avoir partagé sa chambre avec Pfeffer, elle le trouva insupportable, et elle se disputa avec Augusta van Pels, qu'elle considérait comme une idiote. Ses relations avec sa mère étaient tendues et Anne écrivit qu'elles avaient peu de choses en commun car sa mère était trop distante. Bien qu'elle ait parfois eu des disputes avec Margot, elle écrit à propos du lien inattendu qui se développa entre elles, bien qu'elle restât émotionnellement plus proche de son père. Quelque temps plus tard, après avoir d'abord écarté les avances du timide et maladroit Peter van Pels, elle s'aperçut de ses sentiments naissants pour Peter et ils euent une liaison.

     

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    Anne Frank

      Anne passait l'essentiel de son temps à lire et étudier, tout en continuant à écrire son journal. En plus de fournir une description des évènements dans leur ordre chronologique, elle écrivit également à propos de ses sentiments, sa peur de vivre cachée, ses croyances, ses ambitions parmi lesquelles celle de devenir journaliste et écrivain, des thèmes qu'elle ne pensait pouvoir partager avec personne. A mesure que sa confiance dans son style d'écriture grandissait et qu'elle devenait plus mûre, les sujets qu'elle aborda devinrent plus abstraits, comme sa croyance en Dieu et la manière dont elle définissait la nature humaine.

     

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    Anne Frank, extrait de son journal

    le 10 octobre 1942

      Jusqu'au printemps 1944, Anne écrivit ses lettres pour elle seule, jusqu'au moment où elle entendit, à la radio de Londres, le ministre de l'Education du gouvernement néerlandais en exil dire qu'après la guerre il faudrait rassembler et publier tout ce qui avait trait aux souffrances du peuple néerlandais pendant l'occupation allemande. Il citait à titre d'exemple, entre autres, les journaux intimes. Frappée par ce discours, Anne décida de publier un livre après la guerre, son journal devant servir de base. Elle entama un travail de réécriture, corrigeant ou supprimant les passages qu'elle jugeait peu intéressants, et en ajoutant d'autres en puisant dans sa mémoire. Parallèlement, elle continua à écrire régulièrement son journal original jusqu'à sa dernière lettre qui date du 1er août 1944.

     

     

     

     

     

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